Devenir aide-soignante ou aide-soignant, c’est avant tout choisir un métier passion, au cœur de l’humain. Très enrichissant et gratifiant, le métier d'aide-soignant a pour vocation de venir en aide aux autres. Un soutien essentiel pour les personnes en souffrance physique ou psychologique.
Professionnel du domaine paramédical, l’aide-soignant travaille au contact direct des patients. Sous la responsabilité de l’infirmier, il veille au bien-être et au confort des malades, en les accompagnant dans tous les gestes de la vie quotidienne. Un métier de contact indispensable dans n'importe quel établissement de santé.
Dans le cadre de ses fonctions, l’aide-soignant ou l’aide-soignante se doit de remplir plusieurs missions :
Pour devenir aide-soignant, certaines qualités humaines sont nécessaires. Il faut notamment avoir un bon sens de l’écoute et de l’empathie. Le métier d’aide-soignant étant au plus proche des patients, il faut en effet savoir s’adapter à chaque situation et se montrer rassurant.
La profession étant très active (horaires décalés, rythme intensif, manipulation de patients, etc.), il est préférable d’avoir une bonne forme physique pour une meilleure prise en charge des patients.
L’aide-soignant doit aussi savoir faire preuve de sang-froid et garder son calme, même lors des situations d’urgence, ou face à la douleur des patients. Une qualité essentielle pour rester efficace quoi qu’il arrive.
Enfin, la force mentale et la résistance psychologique sont des atouts de taille pour faire face aux cas difficiles (maladies graves, décès, etc.) et savoir concilier vie professionnelle et personnelle.
Le métier d’aide-soignant offre de nombreux avantages, aussi bien sur le plan humain que sur le plan professionnel. En voici quelques-uns :
Une personne justifiant d’un an d’expérience à temps plein dans le secteur paramédical peut devenir aide-soignante sans suivre la formation complète. Elle a effectivement la possibilité d’accéder au métier grâce à une VAE (validation des acquis de l’expérience). Un processus géré par l’ASP (Agence de service et de paiement) durant entre 6 mois et un an selon les profils.
Face à la pénurie de soignants, un arrêté du 5 juillet 2022 laisse par ailleurs la possibilité aux établissements médico-sociaux d’embaucher des étudiants en santé à titre temporaire. Ces derniers n’ayant pas validé leurs diplômes respectifs peuvent ainsi se voir délivrer le DEAS. Et ce, sans avoir à suivre la formation en école d’aide-soignant.
Mais la formation en IFAS (institut de formation d’aide-soignant) reste toutefois le meilleur moyen d’obtenir son DEAS (diplôme d’État d’aide-soignant), et de bénéficier de tous les avantages du métier. Elle est accessible sans condition de diplôme, dès l’âge de 17 ans.
La sélection pour entrer en école d’aide-soignant se déroule en 2 temps :
Une fois les épreuves de sélection réussies, les futurs aides-soignants et aides-soignantes entrent en IFAS pour préparer leur DEAS pendant un an. Une formation diplômante désormais reconnue au niveau 4 (niveau bac).
Pour réussir les épreuves de sélection haut la main et vous différencier des autres candidats, EFM Santé Social vous propose une préparation à distance !
Cette formation a pour objectif de vous accompagner dans l’élaboration de votre dossier d’inscription, mais aussi de vous aider à préparer l’épreuve orale.
Composée de trois phases, la formation Aide-Soignant d’EFM est un atout supplémentaire pour atteindre les prérequis exigés pour l’entrée en IFAS.
« J'ai effectué d'autres formations à distance avant EFM mais je n'avais pas de suivi. J'ai été agréablement surprise, on dirait que l'équipe est là, avec nous ! Je ne pensais pas qu'une prépa aide-soignant à distance pouvait être aussi complète et encourageante ! Je suis maintenant rentrée en école d'aides-soignants.
J'ai notamment demandé de l'aide pour ma lettre de motivation et on m'a toujours bien conseillée dans les devoirs ! L'école EFM est encourageante, à l'écoute et proche des élèves ! »
« Je me sens très épanoui depuis que je suis la formation : les cours sont très intéressants et permettent également de se cultiver. Je suis très motivé à réussir mon entrée en écoles d'Aide-Soignant ! »
« Je ne pouvais pas trouver mieux comme formation ! Elle m'a ouvert les yeux sur mes lacunes et m'a permis de réviser mon vocabulaire, ma culture générale et à avoir une ambition dévorante. Je remercie beaucoup EFM et l'équipe pédagogique avec qui j'échange beaucoup pour avancer dans ma formation. »
En grande majorité, le métier d’aide-soignant s’exerce dans un hôpital ou dans une clinique. Mais certains optent pour un poste en centre de rééducation, en EHPAD et maisons de retraite ou encore au sein des services de santé de l’armée.
Il est également possible de devenir aide-soignant indépendant. Un statut qui permet de travailler à domicile ou d’offrir ses services en renfort dans certaines structures. Toutefois, les aides-soignants indépendants ne peuvent effectuer qu’une activité dite d’aide à la personne et ont besoin d’un agrément spécifique.
Le plus souvent, l’aide-soignant travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, sages-femmes, infirmiers ou encore kinésithérapeutes.
Le métier implique d’effectuer des gardes avec permanences jour et nuit, mais aussi le week-end et les jours fériés. Bien que les aides-soignants signent des contrats de 35h, il n’est pas rare qu’il y ait un dépassement d’horaires.
Au quotidien, un aide-soignant est amené à manipuler du matériel lourd, et porter des patients ou les aider à s’asseoir/se lever.
Il doit aussi faire face à des situations stressantes ou éprouvantes psychologiquement, notamment quand il s’agit d’accompagner des personnes très malades ou en fin de vie.
Les aides-soignants indépendants ou salariés de centres de soins privés ou associatifs interviennent directement au domicile des patients. Ils effectuent donc de nombreux déplacements au cours de leurs journées.
Depuis octobre 2021, le métier d’aide-soignant a été revalorisé et reclassé en catégorie B. Un changement significatif puisqu’il permet une progression de la rémunération avec l’ancienneté, et redonne de la valeur à la profession.
Désormais, un aide-soignant dans la fonction publique hospitalière peut prétendre à un salaire de :
S’ajoutent à cela un certain nombre de primes et d’indemnités.
Le salaire des aides-soignants dans le privé est le plus souvent inférieur à celui du public. Tout dépend de la structure ou de l’établissement qui l’emploie.
Source : infos.emploipublic.fr
Être titulaire du DEAS (diplôme d’État d’aide-soignant) ouvre les portes de nombreuses formations et permet même d’alléger certains cursus. L’aide-soignant peut donc évoluer vers plusieurs métiers dans le secteur de la santé, du social ou encore du bien-être.
Après 3 ans de pratique à temps plein, les aides-soignants et aides-soignantes peuvent passer le DEI (diplôme d’État d’infirmier). Leur expérience leur permet d’entrer en IFSI directement en 2ème année. Toutes les informations concernant le processus complet sont disponibles sur EFM Santé Social !
Le DEAS facilite par ailleurs l’accès aux instituts de formation préparant le DEAP (diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture). Aides-soignants et aides-soignantes ont la possibilité d’intégrer la formation sur sélection et sans concours, en bénéficiant d’un allègement des programmes.
Autre évolution professionnelle envisageable : devenir ambulancier ou ambulancière en passant le DEA (diplôme d’État d’ambulancier). Le DEAS permet un allègement de certains modules de la formation. Un métier idéal pour qui dispose d’une bonne condition physique et que la médecine urgentiste intéresse.
Pour un aide-soignant souhaitant quitter le secteur médical tout en continuant d’être au service des autres, le social est une excellente alternative ! Animateur en EPHAD pour se concentrer sur le bien-être des patients, technicien d’intervention sociale et familiale afin d’accompagner des jeunes et des familles, ou encore assistant familial pour accueillir des enfants chez soi en collaborant avec l’ASE (aide sociale à l’enfance) comptent parmi les reconversions envisageables.
Bien qu’un peu plus éloigné du milieu médical, le secteur du bien-être permet toutefois de prendre soin des autres. La différence se trouve surtout dans l’approche plus naturelle et holistique de la santé. Naturopathe, sophrologue, hydrothérapeute ou encore socio-esthéticienne font partie des métiers accessibles aux aides-soignants en reconversion.
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