Participer à l’éveil, au bien-être et à la santé des jeunes enfants, soutenir et rassurer les parents, créer un environnement propice à l’épanouissement… Si tout cela résonne en vous, peut-être est-il temps pour vous de découvrir le métier d'auxiliaire de puériculture, profession essentielle de la petite enfance.
S’inscrivant dans une approche globale de l’enfant, le travail de l’auxiliaire de puériculture (AP) prend en compte la dimension relationnelle des soins, ainsi que la communication avec les parents. Cette professionnelle de la petite enfance accompagne enfants et parents en s’adaptant aux rythmes et besoins de chacun.
Dans le cadre de son métier, elle accueille les jeunes enfants avec bienveillance, s’assure de leur bien-être, facilite leur intégration sociale et participe à leur co-éducation. Une profession majoritairement féminine puisque sur plus de 60 000 auxiliaires de puériculture en France, 98 % sont des femmes.
Source : https://sante.gouv.fr/
La mission première de l’AP consiste à accompagner le jeune enfant dans ses besoins quotidiens, tout en respectant son rythme.
Elle peut ainsi être amenée à gérer la séparation avec les parents le matin, donner le repas, s’occuper du change, de la sieste, des jeux et activités, etc.
L’auxiliaire de puériculture encourage également l’autonomie et l’apprentissage de la vie sociale des enfants sous sa responsabilité.
Le métier d’auxiliaire de puériculture consiste ensuite à accueillir, soutenir et écouter les familles. Et ce, quelle que soit la structure ou l’établissement dans lequel elle exerce. L’AP assure notamment une continuité dans la prise en charge de l’enfant, en recueillant et transmettant les informations le concernant à ses parents.
En contribuant à l’élaboration du projet éducatif et en assistant aux réunions, les auxiliaires de puériculture s’impliquent dans la vie de leur lieu de travail. Les échanges quotidiens avec les autres membres de l’équipe pluridisciplinaire dont elles font partie facilitent la bonne prise en charge des enfants.
Exercer le métier d’auxiliaire de puériculture offre de nombreux avantages, qu’ils soient professionnels, ou sur le plan personnel. Être AP permet notamment de progresser quotidiennement au contact d’autres professionnels de la santé et du social.
Ce métier offre également la possibilité de suivre des enfants sur de plus ou moins longues périodes, et de les aider à progresser. Les voir évoluer jour après jour est très gratifiant, tout comme recevoir leurs remerciements ou la gratitude des familles !
Humainement, la profession d’auxiliaire de puériculture est très enrichissante : elle donne lieu à des moments d’entraide, de soutien et permet de tisser de vrais liens de confiance avec les enfants et leurs parents.
Enfin, les auxiliaires de puériculture ont l’occasion de se renouveler chaque jour et de jouer de leur imagination ! Les besoins des enfants étant toujours différents, les AP cherchent régulièrement de nouveaux moyens de les accompagner au mieux.
Pour devenir auxiliaire de puériculture, il est obligatoire de suivre une formation de 11 mois en IFAP (Institut de Formation d’Auxiliaire de Puériculture). Cette formation est accessible en formation initiale, en formation continue ou grâce à une validation des acquis de l’expérience (VAE).
La sélection pour l’entrée en école d’auxiliaire de puériculture se déroule en deux temps : une étape de présélection pour laquelle les candidats constituent un dossier de demande d’admission, démontrant notamment leur motivation, puis une étape d’admission consistant en un entretien face à un jury.
Si aucun diplôme n’est nécessaire pour se présenter aux sélections, ces dernières sont très exigeantes. Il est donc fortement conseillé de bien s’y préparer pour augmenter ses chances d’être reçu !
Conçue pour acquérir les compétences nécessaires et vous entraîner aux différentes épreuves, la formation Auxiliaire de Puériculture proposée par EFM Santé Social est idéale pour vous préparer à distance et à votre rythme.
Composée de 3 phases, elle peut vous permettre de préparer votre dossier d’inscription, réviser certaines notions essentielles ou encore structurer votre projet professionnel. Un véritable atout pour vous démarquer des autres candidats !
« J'ai beaucoup aimé les cours et les devoirs proposés sur ma formation d'auxiliaire de puériculture. J'ai commencé en novembre 2024 et j'ai terminé en février 2025. C'est un programme très complet et l'équipe pédagogique est vraiment disponible et à l'écoute. Une petite préférence pour Agathe qui a été très gentille et professionnelle en cas de besoin. Je vous recommande fortement cette école à distance ! »
« J'ai déjà un CAP AEPE et un diplôme d'aide-soignante, j'ai toujours voulu allier l'enfant et le médical. J'ai ensuite eu un déclic pour faire une prépa EFM pour l'entrée en école d'auxiliaire de puériculture !
J'ai adoré EFM, on pouvait s'aider entre élèves via l'Espace Formation et écrire à l'équipe et aux professeurs. Les supports sont riches et utiles pour avancer dans la formation.
Aujourd'hui en IFAP, j'ai mis en avant une situation personnelle pour l'écrit de l'entrée en école. J'ai aussi eu 19 à l'oral et le jury m'a complimenté sur le dossier ! Très curieuse, j'effectue des stages pour cultiver mon envie de savoir. »
« Que du bien à dire sur EFM : très bonne conscience professionnelle de la part de chaque professionnel rencontré ; service pédagogique au top (encouragements, très bonnes remarques pour progresser, corrections très rapides) ; très bon référent pédagogique, très réactif et agréable.
Les cours sont très bien expliqués et sont bien en rapport avec les exercices. L'équipe pédagogique m'a envoyé un mail pour me féliciter de mon début de formation, c'est très encourageant ! Les corrections des professeurs sont très rapides, ce qui permet d'avoir un rythme assez soutenu. »
Si elle travaille toujours au sein d’une équipe pluridisciplinaire, l’auxiliaire de puériculture peut exercer dans de nombreuses structures sanitaires, sociales, ou encore médicosociales.
Dans les structures de garde pour enfants, l’auxiliaire de puériculture aide et accompagne les enfants lors des repas, de la toilette ou du change, mais aussi pendant les activités d’éveil. Elle veille également à leur santé, leur bien-être et leur sécurité.
La mission des auxiliaires de puériculture dans un PMI consiste à s’occuper d’enfants de 0 à 6 ans pendant les consultations et les actions médicosociales de prévention. Elles assurent aussi le suivi pour les enfants, leurs parents et les femmes enceintes.
En IME, l’auxiliaire de puériculture s’assure du bien-être d’enfants en situation de handicap physique ou mental. Elle s’occupe de certains soins médicaux, organise des activités d’éveil, entretien les espaces de vie et aide pendant la toilette et les repas.
Qu’elle travaille aux urgences pédiatriques ou en pédiatrie, l’AP est chargée de l’accueil des enfants et de leurs familles. Elle s’assure que leur séjour à l’hôpital se passe dans les meilleures conditions possibles.
En maternité, l’auxiliaire de puériculture aide les mamans pendant le travail, les rassure et assiste la sage-femme en salle de naissance. En suite de couche, elle accompagne les jeunes parents pour les premiers gestes de soin et d’hygiène, et la mise en place de l’allaitement. En néonatologie, elle s’occupe des soins de sécurité, d’hygiène et de confort de l’enfant et de sa mère.
Son rôle ici est de faciliter l’adaptation de l’enfant à son nouveau cadre, en lui apportant réconfort et sécurité. L’auxiliaire de puériculture aide aussi à créer ou recréer le lien parents/enfants.
Le travail d’auxiliaire de puériculture peut être fatiguant et contraignant. Il faut en effet porter les enfants, se baisser, se relever, rester debout plus ou moins longtemps, marcher beaucoup, etc. Il est donc conseillé d’avoir une bonne condition physique.
Le métier peut aussi être difficile moralement. L’auxiliaire de puériculture doit parfois faire face à des enfants agressifs, difficiles à calmer ou traumatisés. Les relations avec certains parents peuvent par ailleurs être tendues ou compliquées.
Il arrive également que les AP soient confrontées à la maladie ou à la mort de certains enfants. Il faut donc savoir supporter la souffrance et prendre du recul tout en apportant soutien et réconfort aux familles.
Les horaires, quant à eux, varient en fonction du lieu d’exercice. En milieu hospitalier, par exemple, l’auxiliaire de puériculture effectue des roulements. Elle travaille donc régulièrement la nuit, le week-end et les jours fériés, dans la limite de 35 h par semaine.
Dans les crèches et haltes-garderies, en revanche, les heures d’ouverture s’adaptent généralement aux horaires de travail des parents. Dans certaines grandes villes, il existe toutefois des établissements ouverts tard le soir, et parfois même toute la nuit.
Pour les auxiliaires de puériculture dans la fonction publique, le salaire est établi selon une grille indiciaire. Après 1 an de carrière, une AP en « classe normale » peut prétendre à une rémunération de 1 836 € bruts par mois. En fin de carrière, le salaire brut avoisine les 2 545 € mensuels.
Il est toutefois possible pour l’auxiliaire de puériculture de passer en « classe supérieure » au cours de sa carrière. Ainsi, ses revenus peuvent aller de 1 905 € à 2 756 € bruts mensuels, selon les échelons. À cela s’ajoutent diverses primes et autres indemnités accordées aux fonctionnaires.
Dans le secteur privé, la rémunération oscille entre 1 800 € et 2 000 € bruts mensuels pour une auxiliaire de puériculture débutante. Après quelques années d’expérience, le salaire brut peut aller jusqu’à 2 500 €.
Source : https://www.emploi-collectivites.fr/
En contact permanent avec les enfants et leurs familles, les auxiliaires de puériculture doivent avoir de réelles qualités relationnelles, essentielles pour bâtir une relation de confiance sur le long terme. Ainsi, on attend de l’AP qu’elle sache faire preuve de :
On attend par ailleurs de l’auxiliaire de puériculture qu’elle sache travailler efficacement en équipe, pour garantir le bien-être des enfants.
Afin d’exercer son métier au mieux, l’auxiliaire de puériculture doit également maîtriser certaines compétences techniques indispensables :
Les qualités et compétences de l’auxiliaire de puériculture déterminent la qualité de soin, d’accueil et d’éducation des enfants. Les premières années de vie étant cruciales pour le bon développement émotionnel, social et intellectuel, on attend des auxiliaires de puériculture qu’elles créent un environnement favorable à ce développement.
Contrairement aux assistantes maternelles et aux auxiliaires de crèche, les auxiliaires de puériculture sont des professionnelles diplômées d’État. Titulaires d’un DEAP (Diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture), elles ont des compétences approfondies concernant les soins médicaux et le suivi de la santé des jeunes enfants.
Elles jouent donc un rôle essentiel dans le bien-être à la fois physique et émotionnel des tout-petits dont elles s’occupent. Par ailleurs, les AP travaillent généralement en étroite collaboration avec d’autres professionnels de la santé, tels que des pédiatres, des psychologues ou des médecins.
Depuis 2021, le métier d’auxiliaire de puériculture a d’ailleurs été revalorisé : les AP bénéficient désormais d’une meilleure reconnaissance, sur le plan professionnel autant que financier.
Grâce à leur formation et à leurs aptitudes professionnelles, elles assurent la meilleure prise en charge possible des enfants, et rassurent ainsi les parents. Des qualités et compétences déjà abordées avant l’entrée en IFAP, grâce aux cours théoriques et aux stages pratiques de la formation Auxiliaire de puériculture d’EFM Santé Social !
Si elle travaille au sein d’un établissement d’accueil du jeune enfant, l’auxiliaire de puériculture peut prétendre à plusieurs postes :
Après 3 ans d’exercice professionnel et avec des formations supplémentaires, l’auxiliaire de puériculture peut évoluer vers les métiers de :
L’univers de la petite enfance vous appelle ? Mettez toutes les chances de votre côté pour devenir auxiliaire de puériculture, en suivant la formation Auxiliaire de Puériculture de l’école EFM Santé Social !