Vous aimez prendre soin des gens qui vous entourent, leur venir en aide et vous assurer de leur bien-être ? Le métier d’infirmier est peut-être ce qui vous aidera à mêler vocation et profession !
Bien plus qu’un simple travail, le métier d'infirmier est avant tout au cœur de l’humain. Amené à remplir diverses missions, il doit surtout s’assurer du bien-être de ses patients, tout en veillant à leur prodiguer les soins nécessaires. Gros plan sur ce professionnel de santé indispensable.
Si les missions d’un infirmier ou d’une infirmière peuvent varier en fonction du service où ils sont affectés, ils sont toujours sous la direction des médecins et de l’infirmier en chef. Leur rôle consiste principalement à :
En activité libérale, l’infirmier ou l’infirmière exerce seul(e) et a pour missions de :
Notons que pour ouvrir son cabinet, l’infirmier ou l’infirmière libérale doit pouvoir justifier de 24 mois d’expérience en milieu hospitalier.
L’année 2025 est effectivement synonyme de réforme pour la profession d’infirmier. Cette dernière a pour but de revaloriser le métier, d’accorder plus d’importance aux missions existantes et d’y ajouter certaines compétences. Les infirmiers et infirmières sont par exemple désormais autorisés à faire des consultations, poser des diagnostics et « prescrire » certains produits (listés par un arrêté).
Le référentiel de compétences de l’infirmier définit 10 compétences :
Au-delà des compétences techniques, un infirmier doit posséder un certain nombre de qualités humaines et relationnelles. Parmi elles, on compte bien évidemment l’empathie, l’écoute, la communication, le respect et la diplomatie. Interlocuteur privilégié du patient, de sa famille, mais aussi du médecin, l’infirmier doit aussi faire preuve d’une grande rigueur. Il est indispensable qu’il recueille et transmette correctement les informations, pour que le patient soit aussi bien informé que soigné. Le métier d’infirmer exige également une grande résistance physique et psychologique, les conditions de travail étant souvent difficiles.
Comme beaucoup d’autres métiers du paramédical, la profession d’infirmier implique parfois de travailler dans l’urgence, en fonction des situations. Et ce, dans la plupart des services auxquels on peut appartenir. Les horaires, quant à eux, sont très contraignants. Le travail de nuit est très fréquent, tout comme le week-end et les jours fériés, sur de grandes amplitudes horaires.
Il fait partie d’une équipe composée d’autres soignants, médecins et professionnels du corps médical tels que des psychologues. On attend donc de lui qu’il sache travailler en harmonie avec ses collègues.
En fonction de l’établissement où il exerce, l’infirmier peut être amené à côtoyer des patients violents. Il lui arrive enfin de porter ou manipuler des charges lourdes (matériel médical, patients dans l’incapacité de se lever, etc.).
L’infirmier libéral, quant à lui, se déplace beaucoup au domicile de ses patients. Il doit alors être capable de s’adapter à chaque nouvel environnement. Il peut aussi effectuer des services réguliers ou ponctuels au sein d’établissements ne bénéficiant pas d’infirmier à demeure. C’est le cas pour certaines maisons de retraite par exemple.
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Rares sont celles et ceux qui ne font pas une année de préparation avant d’entrer en IFSI. Les épreuves de sélection étant très difficile, il vaut mieux s’assurer de sortir son épingle du jeu en les préparant en amont !
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Une fois son DEI en poche, l’infirmier peut choisir de travailler comme fonctionnaire, comme salarié ou en libéral. Trois statuts qui impliquent notamment des rémunérations et un rythme de travail différents.
Les infirmiers et infirmières fonctionnaires travaillent pour la Fonction Publique. Ils sont engagés dans des hôpitaux publics ou des établissements de santé gérés par l’État. Comme tous les fonctionnaires, ils bénéficient de la sécurité de l’emploi et de certains avantages comme les pensions de retraite.
Les infirmiers libéraux sont à leur compte. Ils peuvent travailler seuls et se déplacer à domicile, ou faire partie d’un cabinet infirmier. En faisant ce choix de carrière, ils bénéficient d’une plus grande liberté, surtout au niveau des horaires. Ils doivent cependant s’acquitter de responsabilités administratives et de gestion.
L’infirmier salarié dans un établissement privé
Les infirmiers et infirmières salariées le sont généralement dans un établissement privé. Hôpitaux, cliniques, maisons de retraites ou encore entreprises, ils peuvent exercer dans de nombreux environnements de travail. En tant que salariés, ils bénéficient des avantages proposés par leur employeur.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’infirmier n’est pas seulement cantonné aux hôpitaux ou aux cliniques. En effet, la profession infirmière permet d’exercer dans des environnements bien plus divers qu’on ne l’imagine. Une multitude de cadres de travail qui offrent tout autant d’expériences et de défis à relever.
C’est le premier lieu de travail qui vient à l’esprit quand on évoque le métier d’infirmier. S’il exerce dans un hôpital, l’infirmier peut dépendre de divers services. Il pourra travailler pour les urgences, la pédiatrie, la cardiologie, les soins intensifs, l’oncologie, ou encore la chirurgie. Des services qui demandent pour la plupart une spécialisation, et qui permettent de développer différents domaines d’expertise.
Infirmiers et infirmières peuvent aussi travailler dans des cliniques privées. Ils ont alors la possibilité de se spécialiser dans des domaines plus spécifiques de la santé. Citons, à titre d’exemple, l’ophtalmologie, la santé reproductive ou encore la dermatologie. Notons également que dans ces cliniques, le personnel infirmier a souvent un contact plus régulier et moins précipité avec les patients.
Écoles, collèges, lycées et universités emploient, eux aussi, des infirmiers, afin de prendre soin de la santé des élèves. Jouant un rôle crucial en termes de santé publique, ils sont aptes à gérer les urgences de santé mineures et les problèmes de santé chroniques. Ils font par ailleurs beaucoup de prévention. L’infirmier scolaire peut être amené à couvrir plusieurs lieux, et donc à se déplacer. Un métier accessible grâce au Concours d'Infirmier de l'Éducation Nationale.
La profession infirmière s’exerce par ailleurs dans des maisons de retraite, des EHPAD, des centres de réadaptation ou encore des centres de soins longue durée. Infirmiers et infirmières s’y consacrent à la prestation de soins aux personnes âgées, et à la gestion des maladies chroniques. Mais ils veillent aussi au maintien de la qualité de vie des résidents, et les soutiennent dans leurs activités quotidiennes.
Sous l’autorité des cadres de santé, l’infirmier préleveur réalise certains prélèvements, notamment des prises de sang. Il peut aussi réceptionner, valider et contrôler la conformité des prélèvements. Il enregistre enfin les demandes d’examens de biologie, et gère les stocks de dispositifs de prélèvements. Pour ce métier, il est indispensable d’avoir une bonne connaissance du domaine de la phlébotomie.
Moins courant mais tout à fait possible : servir dans les forces armées ou dans certaines organisations humanitaires. L’infirmier militaire ou humanitaire fourni des soins essentiels dans des zones de conflit, ou après le passage d’une catastrophe naturelle. Travaillant dans des conditions difficiles, avec peu de ressources à disposition, il fait face à de nombreux défis au quotidien.
En début de carrière, les infirmiers travaillant au sein d’un établissement public gagnent 1 944,50 € bruts par mois. Un montant qui, en fin de carrière, s’élève jusqu’à 3 578,86 € bruts. En tant que fonctionnaires, ils sont rémunérés en fonction d’une grille indiciaire.
Dans le privé, infirmiers et infirmières débutantes peuvent s’attendre à percevoir un salaire entre 2 100 € et 2 500 € bruts par mois. Après 10 ans d’expérience, cette rémunération peut atteindre entre 3 000 € et 3 600 € bruts mensuels, en fonction de l’établissement d’exercice.
Pour l’infirmier libéral, enfin, on ne parle donc pas de salaire, mais plutôt de chiffre d’affaires (CA). Ce dernier varie considérablement en fonction de la patientèle et du lieu d’exercice. En moyenne, il s’élève à 5 212 € par mois. Une fois toutes les charges et cotisations déduites, il peut espérer toucher entre 2 084 € et 2 606 € mensuels.
Avec une formation complémentaire et quelques années d’expérience, l’infirmier ou l’infirmière peut se spécialiser dans l’une des trois sections suivantes :
Tout titulaire d’un DEI (Diplôme d’État d’Infirmier) peut choisir d’intégrer une des quatre filières du cursus santé. À savoir médecine, pharmacie, odontologie (chirurgie dentaire) et maïeutique (sage-femme). Grâce au dispositif passerelle, les candidats et candidates ont directement accès à la 2ᵉ ou 3ᵉ année de ces filières. Des études accessibles sur dossier et examen oral.
Le métier d’infirmier peut également mener au poste d’assistant médical. Professionnel assistant le médecin en accueillant les patients, l’assistant médical et aussi en charge de la préparation des consultations, et des tâches administratives. Un métier directement accessible aux détenteurs d’un DEI.
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