Pour beaucoup, le métier d’auxiliaire de puériculture permet de réaliser un rêve : travailler auprès des enfants au quotidien et contribuer à leur bien-être. Pour accéder à cette profession, une seule solution : passer par un IFAP et obtenir son DEAP.
Le Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture (DEAP) est la seule qualification reconnue pour exercer en tant qu’auxiliaire de puériculture (AP). Pour l’obtenir, une seule voie possible : l’IFAP (Institut de Formation d’Auxiliaires de Puériculture). Découvrons ensemble le rôle de ces écoles spécialisées, leur fonctionnement et les étapes pour y entrer !
Un IFAP est une structure de formation paramédicale exclusivement dédiée à la préparation du DEAP. La plupart de ces instituts sont rattachés à des hôpitaux publics, des CHU (centres hospitaliers universitaires) ou des cliniques privées. Certains fonctionnent en lien avec des écoles de santé plus larges, regroupant également les formations d’aides-soignants ou d’infirmiers.
Leur mission ? Former des professionnels compétents, capables de travailler auprès des enfants dans différents contextes :
Crèches ;
Maternités ;
Services hospitaliers ;
Établissements spécialisés.
En France, on compte environ 140 IFAP répartis sur tout le territoire. Chaque région dispose ainsi de plusieurs établissements, souvent situés dans les grandes villes. Par exemple :
Paris, Boulogne-Billancourt, Créteil, etc. en Île-de-France ;
Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand en Auvergne-Rhône-Alpes ;
Marseille, Nice et Toulon en Provence-Alpes-Côte d’Azur ;
Bien choisir son IFAP, c’est maximiser ses chances de réussir sa formation et une insertion rapide dans la vie professionnelle. Pour cela, les futur(e)s auxiliaires de puériculture ont plusieurs critères à prendre en compte.
L’éloignement géographique ;
La réputation et le taux de réussite ;
Les partenariats de stage (maternités, crèches, services pédiatriques…) ;
Les modalités pédagogiques (notamment pour les reconversions) ;
L’accompagnement personnalisé et le suivi des étudiants.
Une fois l’établissement choisi, l’étape suivante est d’y entrer !
Jusqu’en 2019, l’entrée en IFAP passait par un concours écrit et oral. Depuis les réformes du secteur des auxiliaires de puériculture, la sélection se fait sur dossier et entretien de motivation.
Le dossier de candidature doit comprendre :
Un CV et une lettre de motivation ;
Les diplômes et relevés de notes ;
Les justificatifs d’expérience professionnelle dans la petite enfance (s’il y en a).
Lors de l’entretien, les jurys évaluent la motivation, la capacité à travailler en équipe, ainsi que la connaissance du métier. À noter que la cohérence du projet professionnel est essentielle pour pouvoir entrer en IFAP.
Si la sélection s’avère très exigeante, il est possible de s’y préparer grâce à une formation en ligne ! C’est le cas de la préparation à l’entrée en IFAP d’EFM Santé Social. Conçue pour s’entraîner aux épreuves de sélection et préparer au mieux son dossier, cette formation 100 % à distance multiplie les chances d’entrer en IFAP.
La formation en IFAP s’adresse à toutes les personnes souhaitant devenir auxiliaire de puériculture. Son but ? Préparer les étudiants à accompagner l’enfant dans son développement physique, psychologique et social, en assurant confort et hygiène au quotidien.
Une fois les épreuves de sélection passées, les étudiants peuvent commencer leur formation. Cette dernière dure 12 mois et alterne enseignements théoriques et pratiques.
Elle se compose de 5 blocs de compétences, répartis en 10 modules, couvrant l’ensemble des compétences nécessaires au métier. À cela s’ajoutent 6 stages obligatoires dans différentes structures telles que :
Les cours en IFAP abordent un large spectre de connaissances :
Ces enseignements sont dispensés sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés et de mises en situation pratiques.
Les stages représentent environ 22 semaines sur la durée totale de la formation, soit 770 heures. Ils sont essentiels pour acquérir de l’expérience au contact des enfants et des professionnels. Chaque stage permet en effet de découvrir un environnement différent et de mettre les cours en pratique. Lors de chaque stage, les étudiants sont suivis par un maître de stage, chargé d’évaluer leurs compétences.
L’alternance entre théorie et pratique permet aux futurs auxiliaires de puériculture d’apprendre progressivement et de prendre confiance. Ainsi, ils sont opérationnels dès la fin de leur formation et peuvent intégrer une structure d’accueil ou un service hospitalier.
Entre contrôle continu, épreuves finales et validation du diplôme, faisons le point sur les différentes étapes menant à l’obtention du Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture !
Au cours de la formation en IFAP, le contrôle des connaissances est continu. Chaque module fait ainsi l’objet d’une évaluation écrite, orale ou pratique.
Par ailleurs, l’assiduité en cours et en stage est obligatoire. Toute absence non justifiée peut en effet empêcher de valider la formation.
En plus du contrôle continu, les étudiants passent des épreuves de certification en fin d’année. Celles-ci se composent de :
Une épreuve écrite portant sur les connaissances théoriques ;
Une épreuve pratique sous forme de mise en situation de soins ;
Pour obtenir le fameux Diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture, l’étudiant(e) doit valider l’ensemble des modules et stages.
En cas d’échec partiel, il est possible de conserver les acquis et de repasser uniquement les épreuves non validées. Une session ultérieure est généralement prévue pour ce cas de figure.
Vous projetez de devenir Auxiliaire de Puériculture ? Pensez à préparer votre entrée en IFAP avec EFM Santé Social !